En direct de l’établi. Une plateforme Péchot Wrightscale au 1/19ème.
Depuis que je l’ai acquis lors du Centenaire du P’tit train de la Haute Somme en 2016. Je repousse le montage de ce kit. Il faut dire que je n’avais pas encore eu l’occasion d’acquérir les roues de la gamme Slaters qui doivent être montés sur les bogies de ce modèle. C’est maintenant chose faite. Donc plus d’excuse.
L'une des nombreuses plateformes Péchot 1888 préservée par le P'tit train de la Haute Somme au musée de Froissy.
Je ne pensais pas avoir un jour l’occasion de rencontrer en France, l’animateur de Wrightscale qui produit ce wagon. Mon passage au SM32 depuis quelques temps et la présence de modèles montés sur le stand de cet artisan m’ont vraiment alléché. Je suis donc reparti avec ma boite cartonné et environ 2 kg de plomb à l’intérieur. Ce véhicule va venir compléter ma petite rame militaire. C’est un « must » pour tout amateur de voie étroite d’avoir une plateforme Péchot dans son parc à quelques échelles qu’elles soient.
L'un des modèles Wrightscale présentés lors du Centenaire. A l'échelle 1/19ème ce wagon a vraiment une "présence". J'espère réussir le miens aussi bien!
Vous aurez donc des nouvelles de l’assemblage au fur et à mesure de mes avancés. Mais aussi ma manière de m’imprégner du sujet.
Généralement, après avoir sorti les pièces du kit de leur boite. J’étudie soigneusement la notice et je fais l’inventaire des sachets de pièces. Puis, je rassemble les documents en ma possession. Je fais aussi une petite recherche sur Internet. Le kit est apparemment assez bien fait et plutôt bien détaillé. Mais j’aime bien « réviser les bases » comme on dit et voir si on peut rajouter un petit plus.
Le fameux livre de plans de Christian Cenac sur les Chemins de fers militaires de campagne est sorti de la bibliothèque, ainsi qu’un cours de voie de 60 des années 30 que j’ai trouvé dans une brocante. Je parcours aussi pas mal le forum Voie Libre où quelques spécialistes de la chose sévissent. On trouve là aussi de très intéressants documents.
Pour ma part, j'ai aussi exhumé d'un dossier un cours de Chemin de fer militaire à voie de 60 de 1929. On y trouve ces interessantes explication:
Avant de commencer tout montage je procède à un inventaire et un premier ébavurage des pièces. Comme j’en ai l’habitude depuis de nombreuses années avec le métal blanc, je vais utiliser de la soudure basse température de fusion pour l’assemblage.
Pour la première phase, j’ai décidé de construire les bogies.
Voici les pièces du kit Wrightscale qui constituent un bogie Péchot. Rien de bien compliqué, mais comme souvent avec le métal blanc il faut prendre le temps d'ébavurer et d'ajuster avant de souder. Les chaines de sécurité ne me conviennent pas. Elle sont en métal blanc elles aussi. Je vais les substituer par des Brandbright en laiton et bronze qui feront plus jolies à mon avis.
Caractéristiques du matériel réel :
La plateforme d’artillerie Péchot modèle 1888 est un wagon développé sous les conseils du Colonnel Péchot dès 1884.
Ce matériel est prévu pour circuler sur des voies à écartement de 60 centimètres et est constitué de deux bogies à deux essieux sur lesquels repose un tablier qui permet le transport de marchandises. La partie du tablier entre les deux bogies est surbaissée ce qui procure à l’ensemble un centre de gravité particulièrement bas pour une bonne stabilité.
Les flancs de la plateforme sont munis de gorges pouvant permettre l’accrochage de charges de grande longueur.
Ces wagons sont réutilisés dans les années 30 sur le réseau de voie de 60 militaire desservant les dépôts de la ligne Maginot pour le transport des munitions et l’approvisionnement des ouvrages. On les trouve que sur les installations extérieures.
Caractéristiques du bogie Péchot à deux essieux
- Suspension sur ressorts à lames et balanciers
- Charge maximale par bogie : 5 tonnes
Caractéristique de la plateforme d’artillerie 1888
- Deux bogies à deux essieux
- Longueur : 6 m
- Largeur :1,7 m
- Poids à vide : 3,3 t
- Poids en charge : 8 t
- Hauteur du tablier : 68 cm
A bientôt!