La véritable histoire du «Clos du Pytard» (Partie1)
En ce début d’année, j’ai eu envie de faire un retour en arrière d’une vingtaine d’année. Un petit flash back pour vous faire découvrir ou remémorez ce réseau que mon père et moi avons réalisé dans le cadre du «défi GEMME/VOIE LIBRE» édition 1997.
L’idée première, date en fait d’Expométrique 1995. Lorsque nous avons appris qu’un concours de micros réseaux serait organisé pour l’édition 1996 de cette même exposition. Nous sommes tout de suite intéressés. Mais par manque de temps, nous ne pouvons participer. Nous reportons donc notre participation d’une année. Ce qui nous donne l’occasion d’admirer les premières réalisations et celles-ci nous donne certaines idées. Notamment le réseau dénommé « Van Gelder » d’Otto Shouwsttra. Dont la présentation en « show case » et la sonorisation est révolutionnaire pour l’époque.
Pour ne pas perdre trop de temps, nous décidons quelques jours après la fermeture des portes d’Expométrique de préparer notre réseau. Mon père réalise donc la menuiserie du réseau selon les cotes connues. De mon côté, je fais plusieurs essais avec des photocopies des panneaux O14 R.C. Link afin de trouver un plan de voie adéquate dans cet espace restreint. Et que celui-ci puisse permettre des manœuvres réalistes et une remise en tête de l’engin moteur. Etant des ardents défenseurs de l’échelle O16,5. Par humour et histoire de brouiller un peu les pistes, nous décidons d’utiliser l’écartement O14. Celui-ci est plus adapté à l’installation que nous voulons faire. A savoir une exploitation viticole.
Ce sujet restera secret jusqu’au dernier moment. On ne veut pas se faire « piquer » le sujet qui à nos yeux est assez original. Du coup, lors des visites de collègues modélistes le projet en cours est soigneusement caché de la vue de tout le monde!
Malgré tout, nous avons une première frayeur lors de la publication du règlement du concours de 1997 dans Loco Revue et Voie Libre. Les cotes des réseaux ont changé par rapport à celles de l’année d’avant ! Par chance cela ne fait pas évoluer le plan de voie.
Après avoir revue la menuiserie du réseau, je colle les patrons de voie en papier sur le support. La pose peut commencer.
Par gain de temps nous utilisons les produits R.C.Link. Les cotes du rail sont un peu fortes mais nous nous satisfaisons de cela. Pas moins de quatre aiguillages sont à construire. Ceux-ci sont avec les rayons parmi les plus courts. Les cœurs sont brasés à l’argent.
En parallèle, nous commençons à réfléchir au décor. Celui-ci est inspiré par les paysages que l’on trouve le long des bords de la Loire ou de l’Indre dans cette belle région qu’est la Touraine. Il faut dire que mon père a vécu une bonne partie de son enfance dans cette région et a souvent rêvé à des petits chemins de fer dans les caves ou les champignonnières. J’en profite aussi pour attaquer la décoration des divers éléments de décor qui vont donner vie au réseau.
Le ciel bleu, la luminosité bien particulière, les vignes….la Touraine « Jardin de la France ». ( Septembre 1997. Cliché B.D.)
Le peu de photos argentiques que je possède de la construction du réseau :
Un des aiguillages R.C.Link une fois réalisé. Le cœur est brasé à l’argent. ( Janvier 1997. Cliché B.D.)
Papibocfil en pleine pose de la voie. ( Janvier 1997. Cliché B.D.)
Les dessous de la chose. On remarque les renvois d’angles des commandes d’aiguillages ainsi que le système d’inversion du courant. ( Avril 1997. Cliché B.D.)
A suivre….